Tabagisme : l’effort mental requis pour arrêter


Arrêter de fumer, un effort mental avant tout
Arrêter de fumer, un effort mental avant tout

Le tabagisme est à la fois une dépendance physique et une habitude psychologique.

L’élimination de nicotine engendre des symptômes de sevrage et des envies physiques. Ceci serait en raison de l’effet de « bien-être » qu’a la nicotine sur le cerveau, ou encore de l’effet de l’ habitude de fumer comme un moyen de gestion du stress, de la dépression, l’anxiété, ou même l’ennui.

En même temps, le fait de fumer devient enraciné comme un rituel quotidien. Il peut être un réflexe automatique que vous fumiez une cigarette avec votre café du matin, ou lors de votre pause de travail ou à l’école, ou pendant votre trajet de retour à la fin d’une longue journée. Ainsi avec les amis, des membres de la famille et collègues, fumer devient une partie de vos relations avec eux.

Pour l’abandon du tabac, vous aurez besoin de gérer à la fois la dépendance et les habitudes et les routines qui vont avec.

Éviter les déclencheurs de fumer aidera à réduire l’envie de fumer. Les envies de cigarettes ne durent pas longtemps, donc si vous êtes tenté d’allumer un clope, n’oubliez pas que l’envie va passer et essayer de patienter jusqu’à ce qu’elle parte. Tentez de vous distraire ; faire la vaisselle, allumer la télé, prendre une douche, ou appeler un ami. L’activité n’a pas d’importance tant que ça vous fait penser à autre chose.

Le tabagisme est à la fois une dépendance physique et une habitude psychologique
Le tabagisme est à la fois une dépendance physique et une habitude psychologique

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1 Comment

  1. Sabine
    9 février 2015
    Répondre

    En réalité, la nicotine ne crée pas directement une dépendance. Le tabacologue Molimard explique de puis les années 60 que c’est la multitude d’additifs du tabac qui crée la dépendance chimique du fumeur. Plus précisément, ces composants sont au nombre de 4000. Robert Molimard a démontré cette thèse en administrant de la nicotine à des arts de laboratoire. Il a constaté que la nicotine ne créait aucune accoutumance chez les rongeurs, ni à court terme, ni à long terme. Selon le tabacologue, ce sont les laboratoires pharmaceutiques qui diffusé l’idée que la nicotine était la substance la plus addictive de la cigarette traditionnelle, tout simplement pour légitimer les substituts nicotiniques qu’ils s’apprêtaient à commercialiser et développer leurs ventes. A l’époque de la sortie sur le marché des patchs à la nicotine, Robert Molimard a montré que les démonstrations des laboratoires pharmaceutiques étaient orientés, qu’elles ne respectaient pas la rigueur scientifique que l’on attend de telles expérimentations et que leurs conclusions étaient parfaitement fausses.
    Cependant, la nicotine contribue indirectement à la dépendance du fumeur puisqu’elle crée le hit, c’est à dire cette impression de brûlure agréable que le fumeur ressent au fond de sa gorge quand il inhale la fumée. Le fumeur est attaché à ce hit comme il est dépendant à de nombreux aspects de la cigarette qui créent mutuellement l’accoutumance au tabac : la fumée, le geste, la saveur…

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